Rencontre au Globe avec Irène Frain pour
Après Marie Curie et Simone de Beauvoir, Irène Frain se tourne vers une héroïne qui fascina les romantiques : Pauline Geuble, amoureuse rebelle d’un insurgé décabriste. Partie sur ses traces en Russie, Irène Frain en reviendra hantée par une femme d’exception, étonnante de courage, de force et de passion.
]]>Première étude d'envergure sur les monstres et le monstrueux en Russie, cet essai en dévoile les sources historiques, culturelles et littéraires. On y découvre tour à tour les termes qui disent les monstres en russe - ourod en est un - les mythes et légendes qui en content les aventures, l'imaginaire qui en dessine les contours visuels, les événements qui jalonnent leur parcours. Trois moments clés révèlent la puissance symbolique des monstres en Russie : au XVIIIe siècle, la Kunstkamera, considérée comme le premier musée russe, expose des monstres anatomiques - vivants ou en bocaux - côte à côte avec des animaux exotiques et des découvertes scientifiques et techniques.
Au XIXe siècle, des êtres au physique jugé monstrueux sont exhibés dans des foires populaires et autres espaces de divertissement, marquant profondément la culture citadine de l'époque. Enfin, au tournant du XXe siècle, avec le développement fulgurant de la médecine et des sciences de la vie, le regard sur les monstres change encore : le scalpel des chirurgiens fait surgir la possibilité de soigner les anciens monstres et d'en créer de nouveaux.
L'auteure se focalise sur des années charnières de l'histoire culturelle et sociale de la Russie, à savoir le premier tiers du XXe siècle, qui revisite en profondeur ce passé monstrueux. A l'heure de construire une société nouvelle, de faire table rase du passé, quel rôle les monstres ont-ils joué face à "l'homme nouveau" et à la "femme de demain" ? Pour répondre à cette question, l'auteure explore divers textes d'Alexandre Beliaev, Mikhaïl Boulgakov, Marietta Chaginian, Vladimir Maïakovski, Mikhaïl Ossorguine, Andreï Platonov, Andreï Sobol, Alexandre Tchaïanov, Iouri Tynianov ou encore Evgueni Zamiatine.
L'extrême diversité des monstres dont témoigne la littérature de l'époque éclaire d'un jour nouveau la complexité du rapport à l'Autre dans la Russie d'hier comme d'aujourd'hui.
Julie Moulin, auteure et Tatiana Ossipenkova, enseignante à l'INALCO vous présentent DOMOVOI publié chez Alma Editeur:
À vingt ans de distance deux jeunes femmes en quête
d’elles-mêmes se lancent à la découverte de la Russie. Un roman d’apprentissage à rebours des clichés.
Stéphane Breton et Olivier Remaud seront à la librairie du Globe jeudi 7 novembre à partir de 18h30. Olivier Remaud pour son livre Errances publié aux éditions Paulsen: Jamais un marin n'avait autant marché que lui. Des côtes danoises du Jutland à la péninsule du Kamtchatka, il devait unir la terre et l'eau sur une même carte du monde. Il arpenta les steppes et les forêts de la Tartane, franchit ses monts et ses vallées, descendit ses rivières. Il atteignit la pointe nord de l'Extrême-Orient, traversa la partie septentrionale de l'océan Pacifique et vit la Grande Montagne sur les rivages de l'Amérique. Avec les vents contraires, les complications du pouvoir et la pensée du retour. Jusqu'au naufrage. Le récit des tribulations de Vitus Bering (1681-1741), explorateur danois et capitaine qui mena, au tournant du siècle des Lumières, des expéditions titanesques vers les confins de la Sibérie et même au-delà, vers l'Alaska. Olivier Remaud raconte l'odyssée de ce grand marin que rien n'ennuyait plus que les rivalités politiques et les spéculations des cartographes. Il décrit les choix et les doutes d'un homme de plein vent, né voyageur, qui vécut comme un nomade avant d'échouer sur une île. Une vie dans laquelle une femme d'action, son épouse Anna, joua un rôle majeur. Entre Ulysse et Gulliver, un portrait intime qui se lit comme un roman d'aventures. Stéphane Breton http://www.stephane-breton.com/ Entrée libre dans la limite des places disponibles
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La librairie du Globe vous invite jeudi 14 novembre à partir de 18h30 à retrouver : Piotr Smolar pour son roman "Mauvais juif" publié aux éditions Équateur et Audrey Kichelewski pour son dernier ouvrage "Les survivants" publié aux éditions Belin Présentation des intervenants: Audrey Kichelewski: Maitresse de conférences à l’Université de Strasbourg, Audrey Kichelewski est historienne et spécialiste de l’histoire des Juifs en Pologne. Ancienne élève de l’Ecole Normale Supérieure, agrégée et docteure en histoire, elle est chercheuse associée à l’IRICE et au Centrum Badań nad Zagładą Żydów (Centre de Recherche sur la Shoah) de l’Institut de Philosophie et de Sociologie de l’Académie de Sciences de Varsovie (IfiS-PAN). Sa thèse portait sur la place des Juifs dans la société polonaise de 1944 à 1949. Piotr Smolar: Grand reporter et correspondant du journal "Le Monde"
]]>"Un document exceptionnel" (Le Monde diplomatique) "La présente édition est d'une très grande qualité." (Historia)"Les purges et la terreur installées par Staline dans l’Union soviétique des années 1930 ont découragé, chez la majorité des officiers gouvernementaux, toute velléité de témoignages écrits. Le journal tenu avec une remarquable assiduité par Ivan Maïski entre 1932 et 1943 fait figure d’exception. Exhumé à Moscou par Gabriel Gorodetsky, ce document exceptionnel consigne les conversations diplomatiques et mondaines sur les tensions de l’entre deux-guerres en Angleterre et en Europe, l’apaisement de l’ère de Munich, les négociations menant à la signature du pacte entre Ribbentrop et Molotov, l’ascension de Churchill au pouvoir, l’invasion de la Russie par l’Allemagne et l’orageux débat à propos de l’ouverture d’un second front. La densité historique de ces événements mise à part, c’est la personnalité envoûtante de l’Ambassadeur autant que l’importance de sa mission diplomatique qui fascinent. Dans son proche entourage, on croise de célèbres politiciens (dont Churchill, Chamberlain, Eden et Halifax ou encore Laval et de Gaulle), des barons de la presse (Beaverbrook), des ambassadeurs (Joseph Kennedy), des intellectuels (Keynes, Sidney et Beatrice Webb), des écrivains (George Bernard Shaw, H. G. Wells), sans oublier les membres de la royauté. Une période charnière, l’intrication de pratiques d’influence, de rivalités et d’étonnantes alliances, encore largement méconnues du public." ]]>
Rencontre enregistrée le 19 octobre 2017 à la librairie du Globe avec Olivier Goujon, auteur, Sasha Shevchenko et Oksana Chatchko (Fondatrices du mouvement Femen) à l’occasion de la sortie, chez Max Milo, de "Femen, Histoire d’une trahison". En 2007, elles débarquaient à Kiev pour changer la face du monde. Dix ans plus tard, Sacha Shevchenko et Oxana Shachko, les véritables fondatrices de Femen, sont évincées et dépossédées brutalement de leur mouvement. Sur la base de leurs confessions douloureuses, l’auteur retrace l’épopée planétaire d’une idée née dans les plaines d’Ukraine occidentale et qui s’est égarée dans les querelles intestines et les ambitions personnelles. [caption id="attachment_9405" align="alignright" width="250"] Femen, histoire d'une trahison[/caption]Les Femen, c’est l’histoire de blondes à tomber par terre, d’espions russes à Montmartre, de passages à tabac, de politiciens corrompus, de vraies et de fausses cavales, de fachos, d’islamistes et d’argent détourné… Olivier GOUJON est journaliste photoreporteur pour la presse française et européenne. Il suit Femen depuis les débuts du mouvement et a été l’un des premiers à y consacrer des reportages. [powerpress]
]]>« Khadija est une histoire terriblement dérangeante. Elle nous parle d’un temps qui est le nôtre, dont khnous avons sous estimé la dangerosité parce que nous pensions être à l’abri des violences qui s’opèrent ailleurs et qui, culturellement, nous paraissaient aux antipodes de nos préoccupations intimes. Et pourtant, ces violences ont dérivé jusqu’aux portes de nos écoles, jusque dans nos cités avant de frapper là où on les attendait le moins – au cœur de la fête !(…)Récit poignant, qui vous prend par le cœur et le crève comme un abcès, Khadija n’est pas seulement une histoire, c’est surtout un appel aux consciences, à tous ceux qui voudraient, pour les générations de demain, un monde meilleur, fait de partage et de paix, un monde que nous ne savons pas apaiser de nos jours, mais que nous pouvons encore sauver en tentant de sauver l’Homme de lui-même.»Yasmina Khadra Biographie de Marina Akhmedova : Marina Akhmedova, écrivain russe et journaliste de guerre, situe l’action sur un terrain qui lui est familier : durant les deux guerres de Tchétchénie qui se sont successivement déroulées en 1996-1996 et en 1999-2000, et dans le Caucase, au Daguestan notamment – république russe voisine, infiltrée par les combattants de Dieu.]]>
La Librairie du Globe était heureuse de vous inviter à la rencontre l'écrivain et voyageur français Cédric Gras, qui nous a présenté son premier roman paru aux éditions Stock : « Anthracite » Présentation de l'éditeur : En 2014, en Ukraine, la région minière du Donbass fait sécession pour rejoindre la Russie. Le chef d’orchestre de l’opéra de Donetsk, Vladlen (Vladimir Lénine) s’entête à jouer l’hymne national. Il est contraint à une fuite éperdue à bord de la Volga soviétique d’Émile, un ami d’enfance qui travaille dans l’extraction de l’anthracite, le charbon qui a fait la renommée du Donbass à travers toute l’URSS. La route cabossée traverse les steppes hérissées de terrils et d'usines sidérurgiques. Ils se confient sur leurs déboires et se disputent au sujet de la révolution pro-européenne de Maïdan tout en cherchant à quitter une Ukraine en décomposition. Mais Vladlen ne partira pas sans Essénia, son nouvel amour. Un road-trip tragi-comique entre guerre civile et mines d’anthracite. Une grande épopée contemporaine. « À l’hiver 2014, dans une Ukraine survoltée, la foule furieuse se mit à dézinguer toutes les idoles communistes. Elle détruisait les plâtres, les granits, les bronzes, la fonte, les effigies, elle abattait les grands Lénine, les petits, les statues où il montrait la voie (sans issue). Elle cognait le spectre d’une URSS qui la hantait. Elle défoulait sa haine contre les fantômes soviétiques, taillant tout cela en pièces et veillant jusqu’à l’aube, comme si les sculptures avaient eu le pouvoir de se redresser à la faveur de la nuit. Et d’une certaine manière c’est ce qui arriva : l’empire fut ravivé. » Biographie : Cédric Gras a 34 ans, il a vécu et voyagé dix années entre la Russie et l’Ukraine et a notamment créé et dirigé l’Alliance française de Donetsk, dans le Donbass, jusqu’à la guerre. Il est l’auteur de trois ouvrages chez Phébus et a publié chez Stock L’Hiver aux trousses en 2015.
]]>« Partages II reprend la deuxième année de mes chroniques sur Facebook, écrites entre juillet 2014 et juillet 2015. L’expérience inaugurée en juin 2013 a donc continué, avec une régularité – un texte tous les deux jours, quelles que soient les circonstances – qui, je dois dire, m’étonne un peu moi-même, comme si toutes les lignes de mon travail trouvaient leur expression dans ce lieu que j’appelle « sans-lieu », ce lieu de la banalité la plus normale. Au fil des jours, sans plan préétabli, j’ai tout naturellement suivi le fil de l’actualité générale, depuis la guerre de Gaza jusqu’à la guerre de Daech, avec les luttes sociales à travers toute l’Europe et les progrès des communautarismes – et j’ai suivi le cours de mon travail : le moment où je finissais la traduction de Boris Godounov de Pouchkine et Ombres de Chine, et rencontrais cette maison, toute nouvelle pour moi, « inculte », en publiant, quand ils me venaient, ou quand je pensais qu’ils correspondaient au moment, les poèmes « personnels » ou les traductions de poèmes que je pouvais faire. »[ean13 ean="9791095086338"]]]>
Rencontre enregistrée le 8 octobre 2016 à 17h à la Librairie du Globe.
La Librairie du Globe était heureuse de vous inviter à la rencontre avec l'artiste russe Piotr Pavlenski à l'occasion de la publication chez Louison Editions du livre: Le cas Pavlenski, La politique comme art, de Piotr Pavlenski. Traduit par Galia Ackerman, préface de Michel Eltchaninoff. En librairie à partir du 1er octobre. Présentation de l'éditeur: Né en 1984 à Leningrad, Piotr Pavlenski surgit brutalement sur la scène de l’art politique russe en juillet 2012. En soutien aux Pussy Riot, il coud ses lèvres avec du fil rouge. D’action en action, sa contestation de l’ordre établi et du régime politique russe devient de plus en plus puissante, extrême et radicale. Mais sa critique déborde hors du champ symbolique post-soviétique pour venir questionner chacun de nous : sommes-nous de simples instruments pour nos gouvernements ? Serions-nous complices, parfois malgré nous, de l’oppression et du formatage médiatique ? Comment recouvrer et exprimer sa liberté ?
"Testicules cloués au sol, bouche cousue, oreille tranchée, corps prisonnier de barbelés : en quelques secondes Piotr Pavlenski brise la fausse sérénité de la réalité russe. Lorsqu’il apparaît en glaçant Méphistophélès, fin 2015, devant les portes en flammes de la Loubianka, siège de l’ex-KGB, il ne fait que rappeler ce que tout le monde feint d’oublier : que le pays est dirigé par ces mêmes services, Tcheka, NKVD, FSB, qui ont causé la mort de centaines de milliers de personnes et qui sont prêts à tout pour continuer leur pouvoir. Si Pavlenski est radical, effrayant et convulsif, c’est pour enfoncer un coin dans un appareil de propagande presque parfait. Pavlenski considère qu’une partie de la population est zombifiée. Alors, pour la contraindre à porter un regard sur le visible, il s’expose en pleine rue." Michel Eltchaninoff
« L’artiste radical russe qui veut être jugé pour terrorisme » Télérama
Le livre: ISBN : 979-10-95454-06-9 Prix TTC : 29,00 €
Christelle Tea, plasticienne et photographe, a retranscrit à sa manière la rencontre de Piotr Pavlenski animée par Igor Sokologorsky, aux Beaux-Arts de Paris, 5 octobre 2016.
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Couteau tranchant pour un coeur tendre: Roman tango sur l'amour passion et la jalousie meurtrière, traduit du russe par Galia Ackerman avec le soutien de l'Institut de la traduction de Moscou.Présentation de l'éditeur: Cette histoire parle d’un fleuve, d’une femme tombée amoureuse de ce fleuve, et de leur fils devenu voleur avant de connaître une triste fin. Si on les juge, que diront-ils pour se justifier ? La femme balbutiera : j’ai aimé. Son fils dira : j’ai eu foi. Les eaux du fleuve garderont le silence, mais la loi n’a pas de prise sur elles. À la fin, le voleur voudra écouter le tic-tac d’une montre. La femme demandera la clémence pour son mari, mais oubliera complètement son fils. Le fleuve continuera de couler et pleurera ceux qui sombrèrent dans ses eaux. Ayant pleuré tout son soûl, il se desséchera et s’enlisera dans le sable, et les hommes marcheront dans son lit aride. Je crois aux mots, comme un voyageur fait confiance au fleuve quand il s’y engage en barque. Les mots me portent, et la forêt de la vie des autres se dresse des deux côtés. Où accosterai-je ? Où est celui qui me murmurait des mots d’amour la nuit ? Je ne me souviens ni de son nom ni de la ville où cela s’est passé. En se retournant, le voyageur remarque qu’il ne reconnaît plus le chemin qu’il a parcouru. [ean13 ean="9791092364217"]]]>